Comment devenir la Queen de la petite reine ?

Publié le
31
/
05
/
2024

LA PETITE CHRONIQUE par Sylvie Ulmann

En rangeant ma cave, j’y ai découvert trois vélos. Et si je pédalais davantage au quotidien ? Aucun membre de ce trio n’est électrique, mais je suis plutôt sportive. Précisons que j’habite Lausanne, ville en pente. Dix étages séparent mon sweet home de mon bureau. Sauf météo exécrable ou chargement pesant, je les parcours allégrement à pied, tous les jours, depuis des années. Changer de mode de transport pour pédaler me permettrait de varier les plaisirs et peut-être d’économiser un peu de temps. Une seule tentative a néanmoins suffi à me convaincre que je resterai piétonne sur ce trajet-là : en arrivant à destination, je marche sur ma langue et j’ai des crampes aux oreilles et aux genoux à force de les serrer pour éviter les véhicules qui me collent aux flancs. Bilan : cinq minutes de gagnées. « Passe à l’électrique », me recommande un ami cycliste. Il a le bon goût de ne pas ajouter « à ton âge », mais oublie qu’une volée de marches sépare l’abri à vélos de la route. Un mur infranchissable avec un monstre pesant la moitié de mon poids. Moralité : avant d’opter pour une monture rechargeable, cherchez où la garer. Sinon, par beau temps et sans sacs à commissions (un cauchemar pour l’équilibre, prenez un sac à dos !), j’ai adopté ce mode de déplacement sur plusieurs trajets, notamment ceux qui longent le lac, pas toujours idéalement desservi par les transports publics. Si l’aventure du deux-roues vous tente, essayez-le avant de l’acheter. Bon plan : outre des biclous mécaniques, le réseau PubliBike loue aussi des modèles électriques !

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